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Tout sur Juju

juju
 

Nom

Lizeroux

Prenom

Julien

Date de naissance

05 septembre 1979

Lieu de naissance

Moutiers (73)

Adresse

Albertville, France

Taille

1m73

Poids

78 kg

Ski-club

La Plagne

Profession

Douanier

Situation familiale

Célibataire

Skis, Fixations, Chaussures

Fischer

Bâtons

Leki

Lunettes, casque

Uvex

Gants

Reusch

Langues parlées

Francais, anglais

 

 

2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 10:51

Julien Lizeroux a rechaussé de vendredi matin sous le soleil de Tignes. Retour sur une journée forcément particulière pour le Plagnard, absent des pistes depuis le 17 février 2011.

 

 

7h30 : Tignes se réveille à peine. Jean-Baptiste Grange et les slalomeurs sont au boulot dans un tracé au Val Claret, sous le télésiège des Lanches. Julien Lizeroux est encore à l’hôtel des Bleus, près du lac. Pas question de venir dans la cohue matinale du funiculaire.
9h15 : il monte tranquillement vers le glacier de la Grande-Motte. Seul. Il retrouve un rituel connu : se changer puis s’échauffer dans le restaurant d’altitude, le Panoramic. « J’ai choisi mon jour », dit-il avec un grand sourire, en regardant dehors le soleil briller.
9h50 : il est temps d’y aller. En piste d’abord le long du téléski du Rosolin. Mouvements d’assouplissements des articulations. Le Savoyard n’y coupera pas avant chaque descente. La neige est fraiche, la pente facile. Quelques virages et hop on remonte. Une petite discussion au passage avec Vincent Gauthier, athlète de l’équipe de France handisport qui s’entraîne juste à côté. « Je file sur le Champagny », prévient Julien. On change de remontée. Il va désormais tourner à côté des nombreux tracés de géant. Toujours tranquille. Avec ses skis de slalom, il fait des virages plus qu’il ne taille des courbes.
11h10 : retour au restaurant pour une petite pause. « J’ai un peu mal au pied », précise le revenant avec sa moustache façon viking. Sinon, « tout va bien ». Il prend son temps pour revenir sur ce retour tant attendu. « Je n’étais pas spécialement stressé, ni excité. Finalement, le ski c’est bien mais ça, je le savais déjà. Pour la première piste, je n’avais pas l’impression que ça faisais si longtemps. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.  J’ai bien fait d’attendre pour rechausser, c’était important d’être prêt.» Après avoir bouclé à 9h15 l’entraînement en contrebas, Stéphane Quittet, l’un des coaches du groupe technique, le rejoint  au sommet. Ca chambre. « Allez, je paie ma tournée », lance « Titou ». « C’est un grand jour », répond Lizeroux, qui débriefe ses premières sensations. « Il n’y a pas eu de mauvaise ou d’agréable surprise », souligne le douanier. Des douleurs ? « Ca fait dix ans que j’en ai. » Timide dans un premier temps, un groupe de jeunes skieurs se réunit vite autour de l’idole des jeunes, qui a sorti un paquet de cartes pour les dédicasser. Un des nombreux gestes de sympathie de la matinée envers le double vice-champion du monde de super-combiné et slalom 2009. « Les gens sont contents de me revoir et moi aussi je suis content de les revoir. »
12h : allez, c’est reparti pour un tour. Cette fois avec le téléphérique pour aller tout en haut. Une photo pour immortaliser le moment et le faire partager à ses fans. Stéphane Quittet l’accompagne. Une longue descente puis une autre sur des parties moins pentues, « avec moins de contraintes ». C’est maintenant l’heure de redescendre. La liaison étant parfaitement enneigée, le retour à la station est plaisant.
13h10 : « Je vais bientôt être le roi du ski libre », dit-il arrivé en bas, en croisant un de ses nombreux soutiens. « On est content pour toi, ça doit être bon pour le moral ! » Du sourire mais « pas d’euphorie » pour le Savoyard. « Ce n’est qu’une étape. Je préviens déjà que je ne courrai pas en janvier. Ca prendra le temps qu’il faut. Il reste énormément de travail. » A reprendre dès demain, samedi, à Tignes.  "Après, on verra si j'ai des douleurs."
Article complet skichrono
http://www.ledauphine.com/skichrono/2012/11/30/lizeroux-le-jour-du-retour
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commentaires

C
Cela a du être un moment d'émotions de rechausser les skis et de nouveau sentir la neige sous ses pieds... Cela fait du bien pour le mental et la confiance
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