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Tout sur Juju

juju
 

Nom

Lizeroux

Prenom

Julien

Date de naissance

05 septembre 1979

Lieu de naissance

Moutiers (73)

Adresse

Albertville, France

Taille

1m73

Poids

78 kg

Ski-club

La Plagne

Profession

Douanier

Situation familiale

Célibataire

Skis, Fixations, Chaussures

Fischer

Bâtons

Leki

Lunettes, casque

Uvex

Gants

Reusch

Langues parlées

Francais, anglais

 

 

7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 21:21

1ère ETAPE     WENGEN

Ce fut la 1ere étape de notre périple avec un super-combine ou Julien termine à la 5eme place et un slalom ou il termine 13eme. Son cousin Romain avait fait le déplacement depuis Paris avec Gaetan.
Verrons-nous autant de folklore à Val d'Isere? car pour la descente, les suisses étaient venus avec la luge pour faire la fondue!

 

2ème ETAPE : WESTENDORF    Courses FIS

Très joli village autrichien ou se déroule chaque année un slalom en nocturne qui n'est pas une coupe du monde, mais une FIS qui accueille du "beau monde", 2 jours avant Kitzbuhel.
Jules termine 2eme avec une 2eme manche fantastique.
sachez qu'entre les courses, nous avons fait du ski de fond car l'enneigement était exceptionnel, comme en France. Nous avons ainsi découvert de nouveaux coins de ce pays décidément magnifique.

 

3ème ETAPE : KITZBUHEL

Comment vous décrire cette journée mémorable?
Julien arrive en bas de la 2eme manche avec une avance plus que confortable et il reste 6 coureurs. Kilian qui court pour la Bulgarie et que je connais bien vient me voir pour me dire qu'il y a podium! Il me faut une fois de plus sauter les barrières avec l'aide de Kilian et d'un autre pour me rapprocher de Jules  qui, me voyant ,se jette dans mes bras. Et puis Kilian me dit: "Mais il a gagne!" je n'arrive pas a y croire et il me répète la même chose plusieurs fois!
Et la, c'est l'explosion de joie générale mêlée d'une émotion incroyable: je pleure bien sur, mais je vois des larmes un peu partout y compris dans les yeux des journalistes. Tout le monde se serre dans les bras.
Et puis ce fut le moment le plus émouvant avec cette marseillaise: julien avait le visage rive vers le ciel et tt le monde savait qu'il était avec Yoann!
C'est vrai que depuis 1 an, il était a 2 doigts du podium, mais commencer en gagnant a Kitzbuhel, c'est magique . Comment rêver mieux?
Vous pouvez voir que les autrichiens ne lésinent pas avec ce spectacle fantastique des 2 planeurs sur une musique de rêve juste avant la course. Quels moments!
Le soir, a l'hôtel, on a fêté ça sobrement avec un peu de champagne car Jules et les autres couraient 2 jours après.

 

4ème ETAPE :  SCHLADMING

C'est sans doute la course qui mobilise le plus de spectateurs de l'hiver: 60000 personnes arrivent de toute l'Autriche pour assister a ce slalom qui a lieu en nocturne. Il a neige toute la soirée mais ils étaient tous venus quand même.
Ce fut difficile pour l'équipe de France. Jules est disqualifie après la 1ere manche ( il a du manquer une porte) et Jean-Baptiste sort a la 2eme manche. Jules met ainsi fin  a une série historique, parait-il: il avait fait 39 manches d'affilée sans une seule sortie!

 

5ème ETAPE : GARMISCH

Il faisait très froid, mais le spectacle et le folklore étaient toujours de la partie.
Jules termine a la 7eme place et tt le monde est rentre chez lui ( 9h de route avec neige sur les autoroutes suisses).  Vous pouvez voir sur une photo que nous sommes vraiment des "petits joueurs" avec Arthur!
Et puis je suis désolée d'avoir oublie "JB" a Kitzbuhel, car si la fête était si belle, c'était a cause de ce double français historique!
Nous partons vendredi pour passer toute la semaine prochaine aux mondiaux a Val d'Isère. je me réjouis d'y voir un certain nombre d'entre vous. N'oubliez pas les vêtements très chauds car on ne bouge pas beaucoup et ts les accessoires susceptibles de faire du bruit.
je vous embrasse tous.


Pitchoune

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 17:48

 

Ce visuel apparaîtra dans le journal l'Equipe de ce samedi 31 Janvier 2009
(un carré en manchette, première page, et un rectangle en page ski)

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 11:55
le 06/10/2008 | 14:05 par Propos recueillis par Romain Bonte France 2

Julien Lizeroux: "J'ai surtout envie de gagner"
- Julien Lizeroux à Bormio le 15 mars 2008 - AFP -

Julien Lizeroux à Bormio le 15 mars 2008

© AFP
Si les objectifs ne semblent pas faire partie de sa philosophie, le skieur de La Plagne espère un succès cette saison.

Avec en tête les Mondiaux de Val d'Isère en fin de saison, le Savoyard préfère rester prudent sur ses ambitions. "Mon seul objectif est d'être au départ de chaque course avec 100% de mes capacités", nous a-t-il confié. A 29 ans, celui qui a souvent titillé les podiums la saison passée, fera partie des athlètes à suivre avec attention.


Le site officiel de Julien Lizeroux
 

Comment s'est déroulée votre préparation ?
- Nous sommes rentrés il y a 15 jours d'un stage que nous avons effectué en Argentine. Ce stage s'est très bien passé car les conditions étaient bonnes. On a pu skier une bonne vingtaine de jours. On s'est bien remis dans le bain, tant sur les pistes que physiquement. On termine la saison à la fin du mois d'avril, donc on a bénéficié d'un mois de coupure en mai. Et ensuite à partir du mois de juin, jusqu'au mois d'octobre, novembre on s'est consacré aux entraînements. Beaucoup d'entraînement physiques, et entre 50 et 60 jours de ski. En Argentine, on peut bénéficier pendant l'été de condition hivernale et surtout, ce n'est vraiment pas très haut en altitude, et du coup c'est moins exigeant.


L'Argentine est devenue une destination classique dans la préparation des skieurs français ?
-
Pour moi c'était la deuxième année là-bas, mais pour d'autres cela faisait déjà la troisième ou la quatrième. Il y a beaucoup de fédérations qui envoient leurs skieurs en Argentine. Pour la France et l'Italie, il s'agit d'un partenariat exclusif. Toutes les équipes françaises et italiennes y vont. Mais d'autres, comme les Suisses, les Canadiens, les Finlandais, les Croates, viennent également.

Vous avez travaillé un axe en particulier ?
-
Pas spécialement. L'année dernière nous avons changé de groupes et de mode de fonctionnement. Avant, il y avait un groupe d'entraînement slalom, un autre pour le Géant, et depuis l'année dernière nous avons tout mis en commun. Tout le monde s'entraîne donc ensemble. De cette manière, on peut progresser dans une autre discipline. Pour ma part, je me suis entraîné sur le Géant au contact des meilleurs Français, et j'espère faire de bons résultats aussi dans le Géant et dans le Combiné.

Vous avez aménagé un planning particulier avec votre travail de douanier ?
- Nous sommes mis à disposition à 100% auprès de la fédération. C'est génial, car cela me permet d'avoir un statut, et cela nous permet surtout de nous concentrer sur notre carrière, et d'être performant. Des contrats des douanes, c'est vraiment non négligeable pour les sportifs de haut niveau. Mais il n'ya pas que les douaniers qui ont des contrats de ce type, il y a aussi ceux qui travaillent par exemple à la SNCF, chez EDF… La douane c'est aussi une tradition. Dans les années 60-70, la génération Jean-Claude Killy, les skieurs étaient douaniers, et la situation a perduré. Dans le contexte économique actuel, ce n'est pas négligeable.

Comment cela se passe au sein de l'équipe de France ?
- Cela se passe très bien. Notre sport est particulier, car c'est un sport totalement individuel, et le projet sportif qui a été mis en place depuis l'année dernière mise davantage sur le collectif. Sachant que l'on est 12 athlètes, avec les membres de l'encadrement, les kinés, les techniciens, … cela fait beaucoup de monde ! Et d'être resté tous ensemble un mois en Argentine, l'ambiance de travail était très bonne, et du coup cela élève le niveau de tout le monde. Et tant qu'à travailler, autant travailler dans une bonne ambiance. De plus tous les blessés de l'an dernier sont revenus, et sont en train de retrouver leur meilleur niveau.

Les performances de Jean-Baptiste Grange agissent-elles comme un moteur pour vous ?
-
Bien sûr ! Je pars du principe qu'il vaut mieux être dans son équipe, car l'on s'entraîne tous les jours ensemble, lui et les autres, et on peut aussi se baser nous-mêmes sur ses performances. Aujourd'hui c'est l'un des tous meilleurs, et quand on est à l'entraînement avec lui on voit tout le travail qu'il nous reste à effectuer.

En compétition, vous communiquez entre skieurs français ou c'est un peu chacun pour soi ?
- Oui, tout comme à l'entraînement, c'est vraiment un facteur de réussite très important. Les coachs sont là pour nous corriger, nous guider, mais il y a aussi les autres athlètes. Chacun donne son avis. Après cela dépend de la complicité, on parlera plus avec un athlète qu'avec un autre. Il y a de bons échanges.

 
"Ne pas jouer les héros"

Vous avez récemment changé de matériel, qu'est-ce que vous en espérez ?
- Toute ma jeunesse, jusqu'à il y a quatre ans, j'étais équipé en Dynastar, et puis j'ai eu l'opportunité de passer chez une marque étrangère, Fischer. Et cette année, j'ai de nouveaux objectifs, et j'ai effectué un retour au bercail, chez Dynastar. C'est vrai que les Championnats du monde se déroulent en France, et c'était important pour moi de représenter une marque française.

Comment se déroule votre collaboration avec votre équipementier ?
- J'ai effectué un gros travail avec eux cet été, et il nous reste quelques petits détails encore à régler pour être encore plus performant, et cela va se dérouler tout au long de l'hiver. C'est l'avantage des marques françaises, à savoir que la recherche et le développement, ne s'arrêtent jamais. J'ai un référent, un technicien qui me connaît très bien. Je discute beaucoup avec lui à l'entraînement de ce que j'aime bien, de la manière dont j'aimerais que le ski évolue, et lui retransmet toutes les infos, et je le fais aussi en direct auprès des chefs. Ensuite cela part dans les ateliers, les skis ressortent avec les modifications, et ainsi de suite…

Le grand public n'imagine sûrement pas à quel point un petit détail sur l'équipement peut bonifier une performance ?
- Je compare souvent cela à la Formule 1, même si l'aspect technologique est moindre. Mais il y a des règlements qui sont très précis. Ce sont donc des tous petits réglages qui font la différence. Avec les règlements qui sont pointus, on n'a pas le droit de faire ce que l'on veut, donc il faut essayer de trouver des skis performants, tout en restant dans la norme. Ce qui n'est pas évident. C'est donc ce sur quoi nous travaillons pendant l'été pour arriver serein en début de saison en étant confiant avec notre matériel. Après, l'objectif suprême est d'adapter notre matériel en fonction des conditions météorologiques, de l'état de la neige ou du profil du tracé.

Quels sont vos objectifs cette saison ?
- Je n'ai pas d'objectif. Je pars toujours du principe que si on atteint ses objectifs, c'est normal, et si l'on ne les atteints pas, on peut être déçu. Mon seul objectif est d'être au départ de chaque course avec 100% de mes capacités.

Après une belle saison l'an passé et cette 4e place à Kitzbuhel, la pression n'est-elle pas plus grande pour cette année ?
- Cela ne change pas grand-chose. Je me concentre surtout sur des courses. Je ne me suis pas fixé de réels objectifs. Cette année, j'ai surtout envie de gagner, et je vais essayer de tout mettre en œuvre pour y arriver. Maintenant, je ne pense pas avoir plus ou moins de pression, c'est à moi de gérer. A partir du moment où ma préparation a été correctement effectuée, il va falloir juste faire ce que l'on sait faire, et ne pas jouer les héros.


Avec l'optique de Val d'Isère (Mondiaux du 5 au 15 février 2009) en fin de saison, de quelle manière allez-vous aborder cette saison ?
- Si je vous disais que je mets de côté Val d'Isère en ce début de saison, je vous mentirais. Maintenant il ne s'agit pas de la seule course de l'hiver, il ne faut donc pas tout miser là-dessus. On a un circuit de Coupe du monde qui a lieu chaque année, et il faut aussi se servir de cette Coupe du monde pour se préparer et arriver en forme aux Championnats du monde. Donc oui j'y pense, mais il ne faut pas focaliser dessus. J'ai la chance de faire partie d'une génération qui va vivre les Championnats du monde à la maison, et il faut le ressentir comme une force supplémentaire, et pas comme une pression.

Les JO dans deux ans à Vancouver, vous-y pensez ?
- Oui bien sûr, surtout que je n'ai pas eu la chance de participer à des Jeux. Donc forcément j'y pense, mais cela reste encore assez loin. Cela reste un objectif, et je pense que les Championnats du monde serviront de répétition générale pour ces JO. En tout cas, les Jeux font partie des courses au programme...

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:42

Par Philippe COURT -  Paru le 06/01/2008 à 17h37

Septième et premier couteau d’une équipe de France qui a placé six des siens en seconde manche (Jo Chenal 12e, Steve Missillier 17e, Alexandre Anselmet 22e et Thomas Mermillod 28e), le Plagnard Julien Lizeroux a de nouveau confirmé sa belle régularité cet hiver. Son entrée dans le top 15 lui garantit dès Wengen un meilleur dossard.

Vous ne quittez plus le top 10 en Coupe du monde, êtes-vous fier de cette régularité?

"C’est hyper-positif. Même si je fais des fautes, ce que réclame un peu mon style, je suis dans les dix premiers. Sur la première manche (13e chrono), j’étais très facile sur le haut mais j’ai mal négocié le mur. Sur la seconde, j’avais décidé d’envoyer, sans faire trop de calculs. La manière, on s’en fout un peu, il fallait aller vite. Septième ici, c’est bien. Mes parents étaient là, on était vraiment bien soutenu, c’était super".

Avec ce gros mois de janvier en slalom, commencez-vous à lorgner du côté des podiums?

"Je vais intégrer le top 15 mondial pour Wengen, donc je vais partir avec les meilleurs.

C’est clair que j’ai envie de regarder plus haut et ça va m’aider. Mais je reviens de tellement de galères que j’essaie de bien savourer les moments de bonheur. Là, je vais disputer les super-combinés à Wengen, Chamonix et Val d’Isère pour prendre de l’expérience. C’est bien de pouvoir enchaîner les courses même s’il faudra faire gaffe à la récupération".

Six Français en seconde manche, après la réussite de la veille en géant, l’équipe de France prend-elle une nouvelle dimension?

 "On commence à retrouver le bon chemin, c’est clair. Pour le groupe, l’ambiance, c’est super même si je suis un peu triste pour J-B (Grange, sorti en deuxième manche). Partir avec le dossard rouge, ce n’est pas simple mais c’est vraiment une locomotive pour nous tous. Moi, je vais continuer à travailler, à m’engager à 100% pour rester avec les meilleurs et profiter d’un grand jour pour trouver l’ouverture".

Recueilli à Adelboden par Philippe COURT

 

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:40

Chamonix - Lizeroux-Grange : "Génial !"

Julien Lizeroux et Jean-Baptiste Grange se sont confiés à notre envoyé spécial à Chamonix après leur démonstration lors du slalom du Super-Combiné. Les deux Français, ravis d'avoir été soutenus par le public tricolore, ont hâte d'être à Val d'Isère désormais.

Plus d'infos

JULIEN LIZEROUX et JEAN-BAPTISTE GRANGE, comment avez-vous vécu ce combiné de Chamonix qui a débuté par la descente dimanche matin ?

J.L. : Avec Jean-Baptiste, on avait à coeur de faire quelque chose aujourd'hui. On court en France. On avait envie de donner le meilleur de nous même, de s'engager à fond, on n'avait absolument rien à perdre, après la descente. On s'est engagé, on s'est vraiment fait plaisir. Me concernant, j'ai encore besoin d'expérience dans les super-combinés pour me rapprocher des tout meilleurs notamment en descente. Mais cette journée, ce n'est que du positif. Je me suis quand même fait plaisir en descente.

J-B.G. : C'est génial. Concernant la descente, je fais un très bon dernier entraênement et aujourd'hui (dimanche) je me dérègle un petit peu.Mais comme Julien, je n'ai pas encore assez de repères en descente. Je finis à trois secondes et je savais que ce serait difficile pour le podium. C'est pour ça que je suis très satisfait de cette sixième place.

Vous signez tous les deux le meilleur temps de la manche du slalom...

J.L. : C'est vrai. Lors du slalom, je me suis senti porté par tout le public tout le long du parcours et voilà ça fait une grosse manche. Je fais une belle remontée, je suis donc très content de mon résultat. Lors de la descente, j'ai limité la casse, j'ai tout lâché en slalom qui est ma discipline forte, mais encore fallait il le faire. Donc, je suis vraiment heureux de ma performance.

J-B.G. : Exact. Lors du slalom, je n'avais pas le choix : je devais envoyer une grosse manche, c'est ce que j'ai fait. J'ai fait une petite faute sur le haut, mais je ne me suis pas désuni. Julien reste sur ce qu'il a fait en coupe du monde de slalom et ça c'est génial, pour lui, pour nous deux, pour la France. Quand on m'a dit qu'on avait fait le même temps, j'étais vraiment ravi.

Et puis il y a eu ce formidable public à Chamonix. Hâte d'aller à Val d'Isère ?

J.L. : C'était énorme. Le public est venu nous soutenir en masse et on avait vraiment envie de leur faire plaisir, de leur rendre la pareille, c'est important. Maintenant, la prochaine étape, c'est Val d'Isère. On sera tous sur le même pied d'égalité puisque cette piste n'a jamais été pratiquée depuis 15ans. C'est un autre profil. Ça va être la terreur de Bellevarde la semaine prochaine.

J-B.G : Je suis très satisfait pour moi et pour Julien bien sur mais surtout pour tout ce public qui nous a soutenus tout le week-end. Place à Val d'Isère désormais...

Propos recueillis par Florian Simonnet, envoyé spécial à Cha

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:39

Après une incroyable 6e place à Alta Badia le 18 décembre, Julien Lizeroux entend confirmer son exploit à Adelboden dimanche. A 27 ans, le Savoyard semble avoir mis ses problèmes de santé de côté pour pouvoir éclore sur la scène mondiale, après sept ans d'attente...

Julien Lizeroux, sixième du slalom de Coupe du monde de ski alpin d'Alta Badia avec un dossard impossible, le 18 décembre dernier, entend confirmer sa nouvelle dimension dimanche à Adelboden. Après une litanie de blessures, qui avaient pourri ses débuts comme ses fins d'année, saison après saison, le Savoyard de 27 ans a peut-être trouvé dans les Dolomites le déclic qui change une carrière. "Pour le moment, il y a plus de bas que de hauts", consent le Plagnard, fils d'enseignants et de moniteurs de ski.

"Je suis arrivé assez vite sur le devant de la scène. A l'issue de la saison 2000-2001, j'étais dans les trente", rappelle le blond jeune homme. Mais Lizeroux se blesse lors du premier slalom de la saison suivante, à Aspen, aux Etats-Unis. "Le ligament croisé antérieur du genou droit. Saison terminée avant de commencer. Avec une douleur persistante à l'articulation et une fracture de la cheville droite aux Championnats de France, la saison 2002/2003 a été également difficile", se souvient Julien.

"Je n'ai jamais lâché"

Alors qu'il essaie de remonter la pente en Coupe d'Europe, Lizeroux se blesse de nouveau, cette fois au genou gauche, en janvier 2005 à Chamonix. "Cela a été dur car je m'étais beaucoup entraîné pour retrouver un niveau dans la perspective des jeux Olympiques de Turin", souligne le slalomeur. Après ceux de 2002 à Salt Lake City, Julien Lizeroux devra faire l'impasse sur les JO 2006. "Mais je n'ai jamais lâché, je n'ai jamais abandonné, grâce aussi à mes parents, mon frère aîné Yoann, entraîneur de l'équipe de France de bosses, et ma petite soeur Marion", insiste le skieur de La Plagne.

"Pour cette saison, je m'étais fixé des objectifs en Coupe d'Europe, en sachant que les trois premiers du classement ont leurs places nominatives en Coupe du monde pour la saison suivante", explique-t-il. Mais une victoire et un podium (3e) en Coupe d'Europe en novembre à Salla, puis un succès dans une course FIS à Val-Thorens accélèrent le processus. Lizeroux retrouve la Coupe du monde à Alta Badia, deux ans après l'avoir quittée sur une civière à Chamonix.

Le 45, dossart porte-bonheur ?

"A Adelboden, je partirai encore avec le dossard 45. Je suis en confiance actuellement. Il faut que j'en profite, que je me qualifie déjà pour la seconde manche, que je gagne en régularité" , relève-t-il. D'autant que janvier est un mois de feu pour les slalomeurs, avec les épreuves d'Adelboden, Wengen, Kizbühel et Schladming.

Affecté par la grave blessure de Stéphane Tissot, son ami et leader des slalomeurs français, Lizeroux veut néanmoins rester positif. "Outre Stéphane, 4e à Levi, trois autres Français se sont déjà classés dans les dix premiers cette saison (NDLR: Alexandre Anselmet, Jean-Baptiste Grange et Lizeroux). C'est important pour progresser".

Eurosport

 

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:38

Lizeroux : 'JB est exceptionnel'

 Quatrième du slalom de Kitzbühel, Julien Lizeroux n'avait jamais été aussi bien classé en Coupe du monde. Le Français est revenu sur sa performance et a eu un petit mot pour son compatriote Jean-Baptiste Grange, vainqueur de l'épreuve :

"Je ne suis pas loin du podium, mais on ne peut pas parler de déception. Si je voulais être troisième, je n'avais qu'à être
meilleur . Je continue d'avancer et d'élever mon niveau, je suis régulier, j'ai fait deux grosses manches, il ne manque pas grand chose, ce sont des petits détails qu'il faut continuer de travailler. Ce qu'a fait JB (Grange) est exceptionnel et j'espère que les gens vont se rendre compte de ne serait-ce que 10% de la portée de ce qu'il fait en ce moment. Il n'a pas changé, il reste gentil et abordable et nous tire vers le haut dans une bonne ambiance."

 

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:36

Jean-Baptiste Grange a pris une très belle 4e place lors du slalom de Reiteralm remporté par le Suisse Marc Gini. Belle prestation des Bleus puisque Julien Lizeroux a confirmé sa 1re manche en terminant 8e de l'épreuve. Le Finlandais Kalle Palander et l'Italien Manfred Moelgg complètent le podium.

Reiteralm-Kranjska Gora, même combat ! Pour l'ouverture de la saison de slalom, Jean-Baptiste Grange n'a pas déçu. Le skieur de Valloire a égalé sa meilleure performance en Coupe du monde en décrochant une délicieuse quatrième place en Autriche. Domptant à merveille le brouillard et les fortes chutes de neige qui tombent sur la région de Salzbourg depuis le début du week-end, le Français a échoué d'un rien (13 centièmes) dans sa quête de premier podium en Coupe du monde. Sixième temps du tracé matinal, le médaillé de bronze des derniers Mondiaux a envoyé un premier message à ses adversaires : 2007-2008 sera sa saison !

Mais c'est un Suisse qui a mis tout le monde au piquet. Trois jours après avoir célébré son 23e anniversaire, Marc Gini a reçu le plus beau des cadeaux pour un skieur : une victoire en Coupe du monde. La première de sa carrière, alors que son meilleur résultat restait une 9e place, en mars dernier lors du slalom de... Kranjska Gora. Tiens, tiens... Le Grison, triple champion de Suisse de slalom, et meilleur temps de la première manche, n'a pas craqué sous la pression. Formidable de précision sur un tracé peu pentu, Gini a signé, à Reiteralm, un véritable coup... de génie. Et a confirmé que la nouvelle génération des skieurs suisses (Daniel Albrecht, Marc Berthod, Sandro Viletta, 19e ce dimanche) était de loin l'une des plus brillantes du moment.

Lizeroux au niveau mondial

"Je n'ai pas ressenti de stress après mon succès dans la 1re manche. Je suis descendu à fond et c'est seulement au milieu du parcours que je me suis dis dans ma tête qu'il ne fallait ni forcer, ni freiner. De plus, contrairement à d'autres, j'aime bien skier sous la neige", a expliqué le héros du jour. Sur le podium, il est flanqué du Finlandais Kalle Palander et de l'Italien Manfred Moelgg. Le premier, déjà troisième du géant de Sölden il y a deux semaines, poursuit son début de saison tonitruant. Pour couronner cela, l'homme du "Pays aux Mille Lacs" s'empare du dossard rouge de leader de la Coupe du monde (140 points). Quant au second, il confirme que le ski transalpin est au niveau cette année, après la victoire de Denise Karbon à Sölden et la 3e place de Chiara Costazza samedi en slalom.

Vainqueur du premier géant de la saison, Aksel Lund Svindal n'a terminé que 13e. Le Norvégien a, par la même occasion, dû céder la tête du classement général de la Coupe du monde (120 points). Grand favori de l'épreuve ce dimanche, Benjamin Raich (4e le matin) a manqué de peps en début d'après-midi mais on ne peut pas dire que son résultat est un échec. Le "Blitz aus Pitz" n'a pu faire mieux que septième devant une autre sensation tricolore de la journée. Car un autre Français a brillé à Reiteralm. Dixième temps à l'issue du premier tracé, Julien Lizeroux s'est finalement classé huitième de l'épreuve autrichienne.

Récent champion de France indoor de slalom, le skieur de La Plagne entame de la meilleure des façons l'exercice 2007-2008. Ralenti par une litanie de blessures depuis le début de sa carrière, le Français semble avoir trouvé le rythme dès les premières courses de la saison. Avec un Jean-Baptiste Grange au niveau de sa médaille de bronze d'Are, un Julien Lizeroux au top de sa forme, et un Stéphane Tissot dont on attend le retour avec impatience, le groupe technique tricolore a de beaux jours devant lui.

Eurosport - François-Xavier RALLET (Photo : Zoom) - 12/11/2007 07:20

 

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:32

Sur une piste sans grand mouvement de terrain, Julien Lizeroux espère faire parler son physique dimanche à Reiteralm. Le Français, récent champion de France indoor de slalom, reconnaît être en forme et nous dévoile ses plans pour l'hiver à venir. Ses blessures sont derrière lui.

JULIEN LIZEROUX, après une pré-saison marquée par quelques petites blessures, vous semblez être revenu à votre meilleur niveau. Pour preuve, votre titre de champion de France indoor de slalom lundi dernier...

J.L. : En effet, tout va bien, merci. Cet été, je me suis blessé à deux reprises. Au mollet tout d'abord, mais cette blessure n'était pas grave, cela m'était déjà arrivé. Celle au tibia était un peu plus méchante car elle m'a handicapé une semaine quand on était en stage en Argentine. On a fait des examens médicaux en rentrant qui n'ont rien décelé de grave. Tout est rentré dans l'ordre. Depuis, tout va bien.

Revenons sur votre carrière. Comment avez-vous évolué depuis votre médaille de bronze aux Mondiaux juniors de 1998 ?

J.L. : Au début, je pense avoir été linéaire dans l'état d'esprit. On est dans les comités régionaux et puis on accède à la Fédération. Ma première année à la "fédé", en Coupe d'Europe, s'est bien passée. J'ai terminé 7e cette saison-là. Après ça, je suis passé dans le groupe Coupe du monde. La première saison s'est bien déroulée là-aussi. J'ai intégré le top 30 dès la fin de saison. J'ai eu une "petite" succession de blessures qui m'a handicapé dans ma progression. D'un côté, ça nous rabaisse physiquement, et d'un autre côté, on se sent prêt, on reprend trop vite et c'est le piège. Je pense que je n'ai pas forcément bien géré cette période de ma carrière. Cela m'a fait mûrir, réfléchir. J'ai changé ma façon de voir les choses. Cette saison, je pense que ça commence à payer.

On sait que vous n'avez pas été épargné par les pépins physiques. Cette litanie de blessure vous a-t-elle endurci mentalement ?

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 10:29

 

Avant les premières épreuves de coupe du monde à Reiteralm en fin de semaine, c'est dans un lieu plutôt atypique que les slalomeurs tricolores ont débuté leur saison sous le dôme d'Amnéville, théâtre du 1er championnat de France Indoor. Julien Lizeroux et Sandrine Aubert ont été titrés.


Le pari lancé, il y a un an, par la FFS et son DTA, Yves Dimier, d'organiser un championnat de France Indoor a été une parfaite réussite et la lutte pour le titre a été âprement disputé tant chez les femmes que du côtés des hommes qui ont offert aux médias venus en nombre et au public du grand spectacle. Quasiment l'ensemble de l'équipe de France était présente à cette édition inaugurale en salle qui a vu la victoire de la championne de France en titre du slalom, Sandrine Aubert et d'un grand Julien Lizeroux qui a dominé toutes les manches, sur une piste parfaitement préparée et maintenue aux environ de -3°c.

La journée a débuté de bonne heure, dès 8h30, avec les qualifications sur deux manches (les 8 meilleurs de la première manche et les 8 meilleurs de la seconde étant qualifiés) puis les duels avec élimination directe, le tout enchaînés à un rythme effréné qui a usé l'ensemble des skieurs même les plus aguerris "c'est vraiment usant d'enchaîner 5 courses dans la matinée. En finale on était cuit avec Julien" a indiqué Jean Baptiste Grange, qui pouvait compter sur quelques membres de son fan club qui ont fait le déplacement et mis l'ambiance sous le dôme.

Aubert confirme son rang

Au final, la championne de France de slalom, Sandrine Aubert s'impose logiquement après être montée en puissance tout au long de la matinée pour terminer avec les meilleurs temps. Elle s'impose avec près de 60/100ème d'avance sur la junior, Nastasia Noens, qui a créé la sensation en demi finale en sortant Florine De Leymarie qui, peu emballée par la formule avant la course, comme beaucoup de skieurs, a finalement bien aimé ce concept, "enfin de compte, c'est vraiment sympa et en plus la piste est parfaite, c'est encore mieux qu'à Tignes. Par contre je suis crevée, je n'ai plus de jambe. Je suis la plus vieille du groupe maintenant et les jeunes ne me ménagent pas" (rire).

Pour Nastasia, c'était plutôt la surprise de se retrouver sur le podium "Ma journée avait très mal commencé, dès la première manche de qualif ou je termine dernière ou pas loin et après c'est monté en puissance. Je ne pensais vraiment pas pouvoir monter sur le podium, mais ça fait du bien de faire ce résultat." Anne Sophie Barthet, qui n'a rien pu faire face à Sandrine Aubert en demi finale, complète le podium, montrant une nouvelle fois qu'elle était en très grande forme avec des manches de très grandes qualités, qui laisse augurer d'une belle saison. On notera les belles performances de Jéromine Géroudet, Marie Charlotte Bonett et Tamara Vidoni.

Du côté des hommes, Julien Lizeroux a été impressionnant de régularité et de précision, gérant parfaitement ses manches pour s'imposer fort logiquement et même un grand Jean Baptiste Grange n'a rien pu faire pour déboulonner le skieur de La Plagne qui s'impose finalement à l'énergie avec un écart infime (3/100ème) mais suffisant pour monter sur la plus haute marche du podium "Je suis content de ma stratégie, de ma régularité sur la matinée, même si c'était un peu plus difficile sur la fin, mais dans l'ensemble c'est très positif. Aujourd'hui on a vu que c'était les meilleurs slalomeurs du moment qui étaient devant et il faut s'en servir pour la coupe du monde de dimanche." Très belle prestation du skieur des Arcs, Lucas Falcoz, qui complète le podium à sa grande surprise en devançant de 9/100ème le Bornandin Thomas Mermillod Blondin sur la petite finale "C'est une grande surprise, même si j'avais de bonne sensations, je ne pensais pas être sur le podium, mais c'est cool. C'est bien il y avait vraiment une bonne ambiance". On notera le bon comportement de Cédric Roger et Sébastien Pichot.

Tissot de retour

Ce rendez vous indoor était également l'occasion de retrouver Stéphane Tissot, de retour de blessure, pour une reprise de contact avec la compétition et qui malgré le très peu de jours de ski (il n'a repris que depuis mi septembre avec seulement 7 jours de ski) a démontré de très belle chose, battu en quart de finale après un huitième ou il était opposé pour la première fois à son frère Maxime. Il ne reviendra pas tout de suite sur la coupe du monde préférant se reconstruire complètement et notamment physiquement, mais au vu de ses performances du jour, il n'a rien perdu de son ski et de son touché de neige.

"C'est bien, je continu d'évoluer, c'était vraiment très correct, je sais ce qu'il me reste a travailler. C'est bien c'est une bonne préparation pour la suite. Le plus dur c'est le physique, je coince physiquement et c'est le plus gros du travail maintenant " Il sera absent à Reiteralm mais espère pouvoir être de retour début décembre à Bad Kleinkircheim. En plus de la réussite de cette journée, c'était une excellente préparation pour la coupe du monde qui aura lieu à la fin de semaine à Reiteralm sur une piste assez plate, mais également pour les groupes coupe d'Europe qui débutent leurs saisons cette semaine sous les dômes de Landgraff et Bottropp.

Eurosport - Florian SIMONNET, envoyé spécial à Amnéville - 06/11/2007 16:32

 

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